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Les Récits de la Maison des Morts
Les Récits de la Maison des Morts
28 décembre 2007

L'Emotion avant la descente

NanGoldin_004

I'm in a twilight zone

(Je suis dans la Quatrième Dimension)

(mais la traduction est fausse)

Et il dit alors : "Demande-toi pourquoi cet amour prend autant de temps à sortir de toi. Demande-toi pourquoi cet amour est spécial. Spécial dans l'accomplissement de ton oeuvre, chaque jour. Cette oeuvre à laquelle tu ne veux pas croire parce qu'elle est formidable et sans retour possible". Parfois, il y a comme un silence qui s'impose dans son être. Lorsqu'il descend une pente avec des rollers. Il ferme les yeux, et il va vite. Il ne pense pas à la voiture qui pourrait déboucher et le renverser en bas. Il y pense juste avant de descendre. Il aime cette femme tellement qu'il pourrait en devenir fou si elle venait à le quitter. Cet amour le dévore, il a peur parfois. Il se demande : et si elle ressentait que je l'étouffe, en l'aimant trop, de trop près. Prêt à dégainer ? Son silence est important, c'est le moment où il tutoie l'univers, ou qu'il se recueille. Parfois Dieu intervient dans les silences. Les mauvaises langues autour de lui prétendent que c'est comme ça qu'on sait que Dieu n'existe pas. Il se dit : putain de mauvaises langues. Cette planète se meurt du manque d'espoir. D'autres fois, allongé en survêt dans son canapé, la télé allumée, il pense le contraire, il se dit : il y a beaucoup d'espoir. Il ne regarde pas les putes qui défilent dans les clips de noirs qui parlent trop vite. A vingt ans avec ses potes il se souvient avec amusement. C'était un autre temps, celui de l'ignorance obligée. C'était ce qu'il se disait. Il s'est fait dépuceler par une pute noire qui avait un minou énorme et des lèvres qui pendaient énormément, ça lui donnait l'allure de petites couilles. Il s'était demandé avec émotion s'il n'était pas en train de fourrer un transsexuel, chose qui n'était pas du tout son intention de faire. En effet, les chromosomes restent les mêmes même si le corps change d'apparence. Il y repensait de temps en temps, de moins en moins à vrai dire. Il avait eu un enfant maintenant et son silence de plus en plus le prenait à l'improviste, même devant moi. Il se demandait d'où ça pouvait bien venir. C'était vraiment incroyable et c'était bon à ressentir, mais ça ne vait pas de lui-même à proprement dit. C'était quelque chose d'extérieur qui envahissait son coeur d'un recueillement plus brûlant que le soleil mais ça ne faisait pas mal aux yeux, c'était à l'intérieur. Dans les viscères. Et puis quand ça partait, quand le sentiment se perdait dans le temps, dans son temps, s'effilochait complètement, comme une fumée de cigarette dans l'air, il ressentait enfin un calme qui était impossible à ébranler. Sa femme n'avait jamais compris ce qui se passait, elle se disait : le démon de midi. Quarante ans c'est un cap. Même devant moi. Il courait de temps en temps avec Ron, ils aimaient parler ensemble et courir ensemble, pour se retrouver, ils s'étaient trouvés tout de suite, dans une complicité forte, amicale et virile. Il avait besoin d'avoir des amis hommes autour de lui, comme beaucoup d'hommes, c'est logique. Il parlait de sa petite amie, toute petite, là-bas, perdue en Espagne. L'Espagne. Désolée, ça me fait sourire le nom de ce pays. Pas méchamment, mais... Il aimait sa première femme même si c'était, selon ses propres dires, une "chieuse". Il le pensait encore des années après, gardant au fond de lui un sentiment sans équivoque à son encontre qu'il refusait volontiers de regarder en face. Dans son coeur. Le silence importait dans ces moments-là, il focalisait sur autre chose que lui-même. Il avait le sentiment d'être pris par la main de Dieu. Un ami à lui lui avait dit un jour : tu sais qu'il  existe des tueurs en série qui avaient l'impression d'être la "main de Dieu" ? Il avait eu tort de lui en parler aussi franchement, il regrettait. Il était toujours en train de suer, en courant pendant dix minutes, dix petites minutes, en hiver comme en été, la nuit aussi, il lui fallait le moins de draps possibles, même lorsqu'il avait un peu froid. Il veillait à être bien chauffé, avait un peu peur du monoxyde de carbone qui emportait chaque année pas mal de familles. Entières. Mourir comme ça, il trouvait ça terrifiant. En famille en plus. Il avait l'impression que quelque chose l'appelait, quelque chose d'invisible, il se disait : c'est donc ça. Ce que ressentent les femmes qui se tirent au couvent. Les hommes qui, ensemble, mènent la vie monastique. Et puis il était conscient qu'il n'était pas appelé pour ce genre de vie là. Il estimait qu'il n'avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait bien signifier. En attendant, il se paluchait torridement en revenant, le matin, d'une petite balade à faire un tour. Courir il aimait ça. Transpirer pour que la vieille voisine le voit. Elle regardait toujours un peu ses fesses musclées, son torse bombé, et les poils de sa barbe, qu'il gardait depuis quelques temps, pour "changer". Il avait besoin de changer ces derniers temps, il avait terriblement envie de serrer son fils dans ses bras, de manger du chocolat blanc, et de baiser tout ce qui pouvait bien traîner en boîte. L'endurance du pauvre. Je connais aussi, j'ai vu, j'ai connu, j'ai goûté. L'endurance des pauvres. Il adorait ce disque de Joe Henry, Scar, notamment la pochette qui l'emmenait parfois loin dans ses rêveries, seul, le soir, dans son lit, à regarder la télé, ou à écouter la radio, les psys qui savent de quoi ils parlent, et de l'aide qu'ils apportent à quelques personnes qui ne savent pas qui appeler à part la radio, pour trouver un tout petit peu d'aide et d'écoute. Il imaginait tout le monde, ce qui se passait dans le monde, au moment même où il se paluchait sous les draps, toutes les personnes qui étaient en train de mourir, toutes celles qui étaient en train de naître, toutes celles qui faisaient du mal à d'autres, toutes celles qui subissaient le mal des autres. Ensuite il venait sur son bas-ventre, dans ses poils entretenus, il regardait comment c'était, si c'était bien sorti comme il voulait, en filets blancs pas trop liquides, pas trop gluants, il s'essuyait et essayait de s'endormir. Le matin, ça recommençait. Au bureau parfois il avait le sentiment qu'il ne pourrait pas supporter la mort de son ex-femme, ou la mort de son fils, qu'il voulait serrer contre lui très fort. Il avait envie de revoir ce gosse dans ses pattes, en train de l'agacer pour la nouvelle console de jeu à la mode, ou faire la tête pour quelque chose qu'il n'aurait pas eu. Une contrariété quelconque. Il se disait : il y a des gens qui savent apprécier ça, ces bonheurs branques-là, qui n'ont l'air de rien, si ce n'est qu'ils sont les meilleurs moments de nos vies...de ma vie... de la vie... Il avait envie d'écrire depuis longtemps, mais il n'avait jamais osé, il pensait qu'il fallait du talent ou de l'arrogance pour commencer, pour se lancer. En même temps, il savait que toutes choses ou presque avaient un prix, un coût, mais il ne pensait pas que le plus important pouvait lui coûter sa personne et sa vie entière. Dans une oeuvre inachevée, imparfaite, voire mauvaise ou inutile, qui un jour, pourrait toujours apporter quelque chose à quelqu'un, dans certaines circonstances. Un soir de beuverie avec des potes, un week-end, où ils avaient chassé la pute et son résidu en boîte, il s'était dit : donner. C'est ça qui manque à vie. Donner quelque chose à quelqu'un. Ensuite, il avait trop bu et trop fumé de shit, du coup il avait oublié sa résolution de la veille, qui avait été de donner. Donner quelque chose à quelqu'un. Son fils hantait ses rêves, il le cherchait dans une maison alors que ce dernier hurlait. Il entrait dans une pièce et voyait son fils coupé en deux mais encore vivant, un boucher dégueulasse le travaillait. Il se réveillait en sueurs, terrifié, il pleurait un peu, fumait un peu, allait pisser un bol, se paluchait encore s'il avait la force, et essayait de se recoucher. Terrifié à l'idée de refaire ce cauchemar. Un dimanche matin il avait mis ses baskets et il était allé courir. Seul comme d'habitude. En haut de la pente, il avait ressenti le silence l'envahir. Une sensation de paix provenant de l'extérieur incroyable. Intense. Une chaleur indescriptible dans son ventre. C'était chaud, c'était doux et ça chatouillait, mais ça ne faisait pas sursauter. C'était bon. Il avait regardé le soleil deux secondes, il avait été aveuglé. Il avait mis sa main devant ses yeux. Pour faire comme la visière d'une casquette. Il a regardé une femme, une mère avec une poussette. Il a commencé à pleurer. Ensuite, il a éclaté de rire : putain je pleure comme un gosse. Qu'est-ce qui m'arrive ? Ce sont les putains de bonne femme qui font leur retour d'âge, il s'est dit à voix haute. Il essayait de se réconforter comme il le pouvait. Son coeur battait à toute allure. Le silence a quitté son corps. La chaleur s'est atténuée, elle a laissé la place à une paix intérieure inébranlable. Il a pris la descente. Il a pensé à moi, peut-être. Sa troisième femme était quelqu'un de bien, tout le contraire de sa première femme, chieuse de première. Première des chieuses. C'était une femme très pieuse, en effet elle ne suçait pas du tout et la pipe ne faisait pas partie de son langage. Pour elle, la fellation n'était pas propre. En fait, elle trouvait ça dégoûtant. Il pensait qu'elle avait vécu quelque chose dans son enfance, un traumatisme. Ensuite, il s'est dit : bien sûr. Tout le monde possède un traumatisme provenant de son enfance. Ensuite il a pensé : non. En fait. Justement. Pas tout le monde. Elle avait le profil des femmes violées. Selon lui. Mais il aimait faire l'amour avec elle, même s'il ne prenait pas son pied comme avant. Sa première femme le suçait, lui donnait sa chatte et son cul, et ensuite, il sentait le bien-être l'envahir, une fois en elle. Un jour Denis m'a dit : j'ai besoin d'être en toi, de te sentir. J'ai besoin d'être en toi. Et bien lui c'était pareil, mais en s'éclatant. Totalement. Du coup, il a commencé à tromper sa troisième femme, et très vite elle a demandé le divorce. Très vite, les choses se sont passées très vite. Il a passé la quarantaine très vite. Il lui semblait encore qu'il avait vingt ans la veille de ses quarante ans. Parfois il fumait devant la télévision en se disant que l'humanité était une chiotte sans fond et sans chasse d'eau. Il me téléphonait : Angie, je t'en prie. Je t'en supplie, il faut que tu viennes. Je sais que t'aime pas quand je viens, je sais que les autres filles aussi elles n'aiment pas mon baratin sur le silence, et l'endurance. Je t'en prie. Angie. J'avais eu tort de lui dire mon prénom. J'ai souvent tort de dire ce que je dis, ou de faire ce que je fais. Mais je le dis quand même et je le fais quand même. Tant pis. On verra après. J'ai eu tort de titrer ce blog ANGELINE et les Récits de la Maison des Morts, en repiquant la maison des morts à Dosto, mais en la cimentant à ma façon, en changeant l'architecture je n'ai pas été dans le même bagne, je n'ai pas bu les mêmes liqueurs, j'ai quand même eu tort de mettre mon vrai prénom, maintenant c'est trop tard pour changer. Ma photo, même si je suis pas reconnaissable, certains me reconnaissent, je vais l'enlever. Voilà c'est fait. Non tant pis, je laisse. Ils peuvent me contacter par e-mail, heureusement j'y vais rarement. Heureusement maintenant, j'y vais rarement. On ne devrait pas faire ce qu'on fait, habituellement, que ce soit la retape de la maisonnée pour maman, ou les trottoirs de luxe dans les couloirs qui scintillent d'or et même de vrai or. Pourtant on le fait, et à la fin on s'habitue finalement, même si on arrête. C'est sans fin. Cette perspective est assez effrayante, pourtant elle a son côté qui rassure, qui conforte et qui réconforte. Tu sais, j'avais ça qui explosait dans la tête, et puis j'ai décidé que trois femmes, c'était assez comme ça. Un gosse, comme Denis tu vois, et toi, la lecture de toi. Le silence qui revient encore, parfois. Et tomber sur toi à Noël, en surfant sur du porno. La pente était plus facile à descendre qu'à monter, tu sais, comme l'autre qui fait ça éternellement avec son rocher. Les rochers parfaits, les sphères parfaites en pierre. C'était un choc. J'ai tout de suite écrit quelque chose, pour toi, dont ce message, et j'ai pensé que tu pourrais le lire. J'ai pensé que tu pourrais... Il avait des sensations de vide dans la tête, mais qui le remplissaient de paix, il avait le sentiment d'être dans l'espace, de flotter... Et ce, sans shit... J'ai pensé que ça pouvait t'intéresser. Je suis sous le choc. Je suis encore, je ne sais pas si je fais bien, je me souviens de toi comme quelque chose de bien, même si précisément, je ne me souviens pas de ce qu'on a fait, je suppose bien entendu qu'on s'est bien amusé à l'époque, même si toi tu bossais. J'aimerais savoir ce que tu es devenue, si tu bosses encore dans... Si tu fais la même chose, ou si t'es mariée avec des gosses... Je crois me souvenir que tu étais très jeune à l'époque, tu avais quoi, dix-huit-dix-neuf ans ?... Le silence vient et apaise son coeur, ses tourments. Il a une peur terrible des autres, du jugement. Parfois elle se dit qu'elle n'est pas faite pour être une femme, que sa vie aurait eu plus de facilité si elle avait été un homme. Que la vie lui faxe et lui recopie ce qu'elle n'a pas su terminer correctement dans son passé. Que les choses recommencent avec d'autres, dans des cadres similaires, le silence de cet homme en elle en moins. Certains ont de la chance de communiquer avec Dieu. De communier avec les autres, leurs prochains, et de viser Dieu dans un même dessein commun, mais elle, elle ne pouvait que niquer le Diable, et attendre de l'Amérique quelque chose qui ne reviendrait jamais, quelque chose a été brisé, quelque chose a été jeté dans la casserole de l'indifférence. Et je ne parle pas des juifs là. Je parle pas de cette casserole-là, comme disait l'autre pleurnichard à ses heures perdues. Indifférence, cuisine, et gourmets, il mettait ses baskets, fonçait dans la rue. Dix minutes de course et intense sueur, ça dégoulinait de partout, de tout son corps. Sous la douche, il s'est rendu compte que la sueur perlait des poils de ses couilles. Elle tombait sur ses pieds, et c'était froid en tombant. Sur la peau des pieds. Le rythme à prendre, attendre l'Amérique, elle savait le faire maintenant. Elle voulait un enfant, mais pas pour l'homme, pour elle. Finalement, les autres, ils faisaient des enfants pour faire du mal à la planète, et pour se soutenir, pour se réconforter, elle voyait bien ça comme ça. Plus de demandes de réconfort, moins d'incertitude, en apparence. Il fumait un peu, se souvenait de cette noire avec une chatte étrange, qui pendouillait c'était moche mais en fourrant son gland dedans c'était hyper-doux, hyper-bon. Et cette autre, elle avait quoi ? Dix-huit, dix-neuf ans. Gabrielle. Mais c'était un pseudo. Elle avait choisit ce pseudo avec raison, et puis on trouvait que ça lui allait bien. Il ne se souvenait pas de son pseudo, de son prénom juste. Qui commençait par un A, la première lettre de l'alphabet, un signe qu'elle était un bon coup avait dit un homme dans le hall. Et tout brillait. A cette époque il gagnait plus d'argent qu'aujourd'hui. J'ai des putains de pensions alimentaires et je casque. Sous la douche se palucher, comme le dit Kevin Spacey dans le très surestimé American Beauty, c'est le meilleur moment de la journée. Moi j'essaie de me doigter mais je n'y arrive pas. Et quand je mouille, je n'ai pas envie de me mettre deux doigts. Du coup je ne mets rien et je mange, ou je fais une croûte. Que je vais triturer et changer, prendre en photo à ses différents stades d'évolution. ELLE ATTEND UNE AMERIQUE. Tout recommence toujours sans se comprendre lui-même. Quelque chose a été absorbé, pas loin d'elle, dans une dimension proche de son corps. Il se dit parfois que plus sa vie avance, plus il trouve qu'elle tourne sur elle-même. Paradoxalement, il pense que malgré toute la merde qui submerge, la vie vaut la peine d'être vécue. J'imagine que c'est ça qui tourne dans son esprit. Cela dit, il pensait le contraire à mon âge, à vingt-six ans, il pensait que la vie ne valait pas le coup d'être vécue. Six ans ont passé, juste. C'est peu. Trop peu. Entre ma vie de l'époque et celle de maintenant, qui va tout droit dans... Je ne sais pas ce que je vais trouver au bout de la route, mais il paraît qu'elle ne laisse aucune chance à personne, et qu'à la fin c'est elle qui a le dernier mot. Il voudrait serrer son fils contre lui parfois. Très fort.

Demande-toi pourquoi cet amour prend autant de temps à sortir de toi. Demande-toi pourquoi cet amour est spécial. Spécial dans l'accomplissement de ton oeuvre, chaque jour. Cette oeuvre à laquelle tu ne veux pas croire parce qu'elle est formidable et sans retour possible. Parfois, il y a comme un silence qui s'impose dans son être. Et là il sait qu'il va être en paix quelques instants. Il ne sait pas d'où cette émotion peut provenir.


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Commentaires
A
Au contraire, beaucoup plus que 2008 est à attendre. <br /> <br /> Beaucoup beaucoup plus. <br /> <br /> Bonne année à toi Juju.
J
Angeline, j'aime beaucoup ce texte...même si tu ne parles pas souvent, même si tu es bizarre (!) enfin non certainement pour tout ça...(!) bref, laisse tomber, je ne serais pas te dire vraiment ce que je voudrais te dire...! je t'envois mes pires voeux pour que tu en tires le meilleur!<br /> <br /> 2007 est morte vive 2008 alors et que tout continue puisqu'il n'y a rien d'autre à attendre....★
A
Merci pour tes voeux mais tu peux les reprendre, j'en veux pas.<br /> <br /> Mais elle est bien cette phrase. Vraiment bien.
F
"...J'ai souvent tort de dire ce que je dis, ou de faire ce que je fais. Mais je le dis quand même et je le fais quand même..."<br /> <br /> Tous mes voeux pour 2008 :-)
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