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Les Récits de la Maison des Morts
Les Récits de la Maison des Morts
11 novembre 2007

Dans le dos des autres s'envoyer en l'air

11_septembre_006

A Quatre, nous ne sommes plus des bêtes apeurées, comme esseulées. Comme les pierres. Je disais à Rachelle que la bible n'était pas un livre pour les femmes, sauf pour les putes ou les mères pour des raisons politiques évidentes. J'avais dit ça dans un but bien précis : juste pour casser l'ambiance. Je n'étais pas remontée et je n'incarnais pas du tout mes propos ce soir. J'étais ailleurs, pas avec elles. On m'a déjà dit ça : que j'étais ailleurs. Ailleurs, tu es où ? Tu n'es plus dans ce que tu écris, tu es donc : ailleurs. Je suppose que tu es ailleurs, que quelque chose d'autre a retenu ton attention. Tu cherches, tu cherches, à ne plus tuer les insectes, les parasites. C'est diffcile de se retenir, lorsqu'on a le meurtre dans le sang. Sofia, qui était plus féministe que moi, a dit : exactement, c'est un livre d'hommes fait pour les hommes et pour le Dieu de l'homme. Elle parlait de son Coran ou quoi ? J'ai eu envie de sourire en entendant ça, face à cette sublime algérienne qui avait des frères qui, lorsqu'elle était adolescente, se prenaient pour les flics de son coeur et de sa chatte. Elle avait conscience d'avoir de gros beaufs rentrés comme frères, qui n'étaient capables que du bien ou du mal et d'envisager la vie de cette façon (bon courage en passant). Ils avaient envie de la baiser, en fait, mais par procuration, toujours, en choisissant ses petits amis et en invoquant l'excuse de la culture. Je passe pour elles, pour une féministe timide, quelqu'un qui dit quelque chose de pas mal de temps en temps, de très vrai, elles en conviennent, et qui se tait pour tout le reste de la soirée. Quelqu'un d'effacé. C'est pas ça la vie. Quand je marchais j'imaginais que le sol était de l'eau. Les tours de passe-passe, pour impressionner les êtres humains. Je te raconte pas. Traverser l'Atlantique à la nage, je ne sais pas si c'est faisable, humainement, je ne pense pas, je pourrais le faire, essayer. J'aurais dû y aller. Jocelyn m'a dit : c'est pas trop tard. C'est jamais trop tard pour faire ce qu'on doit faire. Son enthousiasme faisait plaisir, plus pour elle que pour sa tentative de me le refiler, contaminée avec elle aurait souhaitée. Mais ça sortait du coeur. Et j'aime ce qui sort du coeur, pas tout le temps. J'avais envie de refaire l'Ordre du Temple Solaire en marchant avec Rachelle, Sofia et Elodie, j'avais envie d'emmener ces filles avec moi, à la nage, l'Atlantique ce n'est pas si grand que ça, si on se place à l'extérieur de la planète. Dans un ordre. Dans leurs vidéos, dans les vidéos du Temple solaire, ils lavaient les légumes et les fruits dix-sept fois, parfois à l'eau de javel. Pour les débarasser des mauvaises ondes de l'extérieur. Il fallait nettoyer la cuisine tous les soirs. Dormir moins. Comme écrire, mais écrire s'impose seul, ce n'est pas un Dieu, écrire. Il n'est pas un Dieu. Et Dieu c'est les hommes, donc forcément. On marchait. Elles parlaient d'un speed-dating, et elles riaient à gorge déployées dans la boîte plus tard, j'ai zappé quelques instants, car je suis un peu schizophrène en ce moment. Si je suis seule, je perds la tête, et j'ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien. C'est à cause de l'entrejambe qui n'aura de cesse de remonter, certains hommes ne comprennent pas, sauf ceux qui se sont fait violemment pénétrer sans le vouloir, sans plaisir (il y a énormément d'hommes victimes de viols aux States, certes beaucoup moins que les femmes, mais les fesses de Denis sont potentiellement en danger là-bas). En France je ne sais pas. Les hommes sont jeunes, et boivent lorsqu'ils ne peuvent pas baiser. Ou se prennent pour des artistes lorsqu'ils sont en fait seulement pédés. Il fait sombre, il fait nuit, à l'intérieur de l'endroit, ça faisait longtemps que je n'étais pas allée dans un endroit pareil. Quand je pense que Dominique, la vieille, la veille m'avait encore dit : si tu te sens seule, tu peux m'appeler. Je préfère rester toute seule Dominique, avec toi, on ne peut parler que de tes légumes que tu ne sais pas entretenir, ils se font bouffer par les limaces. Tu connais les répulsifs et les poisons à limaces ? Il faudrait que j'en mette ici. Pour Francis et ses copines. Il m'a encore envoyé en lien un blog où une Angélique, la photo dans le mail de Francis, de cette dernière, d'elle, était tout sauf sexy. Mais pour un homme de la trempe de Francis, je pense que ça doit faire l'affaire, et la bonne. J'ai dit à Elodie dans le creux de l'oreille, à l'intérieur de l'endroit : Denis me manque. J'ai eu envie de lui dire aussi que j'étais en danger, que je pouvais perdre le peu de raison qu'il me restait, que de toute façon, ça ne m'intéressait pas la raison de la société. Mais quand même, la mienne si, le peu qui en restait, le peu que j'avais réussi à reconstruire, toute seule, avec les mains de mon coeur. La chaleur qui apparaît de l'intérieur, pas de l'extérieur comme le sexe. Tous les mecs cherchaient une salope à enfiler, ça se voyait dans leurs gueules de morts et de macaques. Désert total, je m'ennuyais à en mourir, mais j'aimais, paradoxalement, être là, avec elles. Pourquoi j'en parle à chaque fois, de mon désarroi social ? Depuis le temps que j'écris des billets ici, sur ce genre de sortie, et qui me font toujours le même effet, j'ai toujours la même chose à en dire : des morts, de la fumée, des nuls, des macaques. Je suis un peu fantasque, donc j'en rajoute, cependant, j'ai toujours cherché à comprendre pourquoi je n'arrivais pas à être comme eux. Jusqu'à ce que Gabriel me dise : c'est idiot de chercher à être comme ceux qui ne sont rien, toi tu es tout sauf rien, donc. Gabriel, un ange, mais pas à la nage, l'Atlantique est trop puissant pour une seule personne, une femme qui plus est, et Gabriel, dommage qu'il soit marié, et bien marié, à une femme adorable, qui me regarde toujours avec le sourire, et aussi un arrière goût de : t'approche pas de mon couple, et surtout pas de mon mari.

Gabriel est moins beau que Denis, mais objectivement, son charme fait la différence. Il est plus intelligent que Denis. J'aurais aimé un frère comme Gabriel, un grand frère comme lui j'aurais été la plus heureuse des femmes, même si on ne fait pas l'amour et des enfants avec son frère. C'est interdit. Je ne sais pas si tu le savais. On peut mettre sa carcasse dans l'ancien mode je suis sexy, je suis offerte, mais quel intérêt d'être reluquée par des hommes qui veulent vous apprendre la vie, quand bien même la mort est totalement incomprise ? La mort baptise, certes, Marguerite, mais le mot le plus juste serait : elle stigmatise. Ce qui est sensiblement différent, Marguerite, dommage que tu sois morte toi aussi, tu auras essayé, à une époque, à ne pas te faire reluquer comme tu étais destinée à l'être. Des mains de mon coeur, j'ai remis en place quelques gros rochers, pour le peu de raison qu'il me reste, si je casse tout maintenant, je flingue le premier venu, et cette fois je n'aurais pas d'excuse devant mon miroir chaque matin pour justifier mon geste. Je n'aurais pas la conscience tranquille. Comme la plupart des gens, qui ont la conscience tranquille, je vous le souhaite, bonsoir chez vous. C'est pas de ma faute si le petit garçon dans l'avion avait envie de partir. De sortir de l'avion, et d'aller voir le monde extérieur, de voler même, comme les oiseaux. Mais il y a eu un grand éclair dans le ciel, lorsque le petit garçon est sorti de l'avion. Les gens étouffaient les masques sont tombés comme dans les films des années soixante-dix. La série kitsch des Airport. Rachelle buvait trop de coupes de champagne, et ça coûtait la prunelle des yeux voire la peau des fesses.

Un mec est venu me parler, assise à ma table. Vous êtes venue seule, vous avez l'air de vous ennuyer. Vous faites quoi dans la vie, je vous regardais de loin, je vous trouvais superbe. Il avait pris quelque chose parce que ses yeux étaient partis, il avait des yeux de vampire. Je lui ai demandé alors : je me sens insulté d'être draguée aussi lourdement par un mec qui prend de la cocaïne, c'était bien de la cocaïne ? Il a rigolé, il a dit non. Il y a eu un blanc, un silence, il regardait autour de lui, comme un prédateur, comme un loup prêt à mordre la première cuisse féminine qui allait passer. La première cuisse féminine à son goût, j'ai oublié de préciser. Il m'a dit : bonne soirée. Il est parti. Je voyais Rachelle danser comme une folle, volontairement comme une folle, avec Sofia, qui riait devant elle. Des mecs essayaient de les chauffer. Je buvais mon jus de fruit et je regardais dans la pénombre. Des fumées ici et là donnaient un cachet particulier à l'endroit, et je voyais ces êtres qui voulaient s'amuser, mais qui finalement, répondaient à un appel puissant, qu'on leur avait enseigné quelque part depuis très longtemps (mais où ? Mais qui ? VOILA où se trouve le chemin). Et moi, j'étais dans mon rôle de retrait permanent : ce qui revenait au même. Finalement. Car moi aussi quelqu'un m'avait appris, il y a très très longtemps, à faire ce que je faisais. J'avais le sentiment que nous étions tous des poupées, réunies dans un but plus précis et plus profond qu'il ne semblait en premier lieu. Plus j'essayais de chasser ma misanthropie, et plus la nausée montait.

Elodie est revenue s'asseoir à côté de moi. Elle n'a jamais été très belle, Elodie, de son propre aveu. Elle me demandait si j'allais bien. Je lui ai dit oui. Elle voulait danser mais avec moi. Alors j'ai dit oui. Elle est passée devant en me tenant par la main. Pour passer, il fallait se frotter les uns aux autres, c'était noir de monde. Les mecs n'hésitaient pas à vous caresser les fesses et les seins, sous prétexte de "excuse-moi je passe". En Auvergne j'étais allée dans une boîte gay affreuse où c'était le même topo, sauf que là la boîte était plus grande et pas gay du tout, ce qui donnait un cachet original à la chose. Nous étions entrées parce que les gros noirs baraqués à l'entrée (ah oui, les videurs on appelle ces bêtes) avaient dit : vous les demoiselles, vous êtes ensemble ? Oui oui oui. Avait crié Rachelle, superexcitée. Il n'y avait pas d'étoiles dans le ciel, j'ai regardé le ciel souvent de la voiture à la boîte, le ciel était couvert, je me suis demandée quel temps il avait lui. Avec le décalage en plus. Six heures de plus, ou six heures de moins ? J'avais envie de pleurer. Mais d'une manière bien spécifique : j'avais envie de pleurer comme une petite fille.

Le Barbu : Pourquoi pensez-vous que c'est idiot de souffrir de l'absence de quelqu'un de proche ?

Angeline : parce que je ne souffre pas de ça, moi.

Le Barbu : De quoi souffrez-vous alors ?

Angeline : je souffre... D'être devenue ce que je ne voulais pas devenir.

Le Barbu : C'est-à-dire ?

Angeline : je souffre d'être devenue celle que je ne devais pas venir. Je ne sais pas... Il me manque c'est vrai, mais ce n'est pas comme s'il était mort pour de vrai. J'aimais beaucoup, allez le voir. Dans sa grange. J'y allais et finalement ça venait de moi, et ça me faisait honte mais j'aimais ça. En fait. Dans le dos des autres s'envoyer en l'air c'est parfois accompagné d'un sentiment cynique de grandeur, d'amusement romanesque terrible. Je ne sais pas si me suivez.

Le Barbu : Nous parlions de Denis et vous me parlez de votre oncle, je ne comprends pas votre mélange.

Angeline : c'était parce que j'étais très mal la dernière fois après la séance, et j'ai fait des courses le coeur au bord des lèvres. Et je vous en voulais, pour moi c'était de votre faute. Heureusement, j'ai regardé Apocalypto de Mel Gibson, pour me sentir mieux, et le malaise est passé. J'ai besoin de beaux films réactionnaires mais indéniablement cinématographiques pour faire passer tout ça. (Je n'ai pas dit ça comme ça, mais j'ai parlé de ça).

Le Barbu : Vous vous sentez donc...mal affectivement depuis la dernière fois et selon vous c'est de ma faute. Qu'est-ce que j'aurais dû voir que je n'ai pas vu ?

Angeline : rien, ce n'est pas important, c'est passé, et je ne vous en veux plus. C'est ridicule. En fait, je fais avec vous comme je fais avec tous les hommes : je les observe, je les trouve séduisants, ensuite je leur montre ma douceur, je leur montre mon coeur même des fois. Ensuite je les repousse, parfois violemment, toujours bêtement, le moindre petit prétexte est bon. Mais avec Denis, ça ne se passe pas comme prévu, comme d'habitude. Quelque chose manque.

Le Barbu : Vous ne l'avez pas repoussé ?

Angeline : exactement, j'ai essayé mais je n'ai pas été jusqu'au bout. J'aime aller jusqu'au bout des choses d'habitude. Et croyez-moi, quand je vous dis ça, c'est que c'est vrai. Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est vrai ce que je vous dis.

Le Barbu : (souriant) je suis tout disposé à l'entendre.

Angeline : Oui... (là, regardant les chaussures noires du barbu).

Comme je n'ai pas bu, c'est moi qui conduisais, pendant que les jeunes femmes à côté de moi étaient malades, ou alors endormies, ou alors contentes et joyeuses. En fait, la malade était Sofia, l'endormie Elodie, et la joyeuse qui chantait était Rachelle. Sofia se demandait : et la Star Academy, ça n'existe plus ? Il n'y avait pas d'étoiles dans le ciel, pas de stars non plus dans la voiture.

J'ai ramené tout le monde vivant à la maison. Je suis rentrée chez moi. J'avais mal au dos. En enlevant mon manteau, j'ai commencé à pleurer, de soulagement ou de fatigue. J'ai fait la petite vaisselle qui traînait, une assiette, deux couverts, un verre. Des larmes silencieuses qui coulaient vraiment, je n'arrivais pas à m'arrêter. Je me disais: qu'est-ce qui m'arrive ? Cela faisait des semaines que je n'avais pas pleuré toute seule pour moi. La dernière fois, c'était devant l'autre lâcheur, parti en Amérique. J'ai pensé appeler Emile, parce que pleurer devant un homme comme lui aurait été facile, et malsain. J'étais consciente qu'il aurait tenté quelque chose, de récupérer les larmes pour les mettre dans sa poche, et le reste de moi plus tard, dans l'autre qui restait. La poche intérieure. J'ai pensé appeler Macha, cependant les gens avec qui j'aurais eu une conversation équilibrée et saine me faisaient peur, sans trop savoir pourquoi. Et je ne lui avais jamais parlé au téléphone, ce n'était pas... Je me suis trouvée ridicule. J'étais soulagée que ça m'arrive sainement, finalement. Il avait laissé la boîte de "mon chéri" entamée, et j'ai pouffé de rire : c'est ridicule j'ai dit à voix haute. Qu'est-ce que j'ai ? En fait, j'avais besoin de moustiques à écraser, de nuls à décortiquer, dommage que Francis ne m'ait jamais envoyé son numéro de téléphone, à la place de ses liens pour des blogs érotiques. Qu'est-ce qu'il veut que j'en fasse ? Peut-être qu'il pense que ça m'intéresse. Ce qui l'intéresse. Désolée, ce n'est pas le cas. Désolée, vraiment, du fond du coeur. Super, merveilleux, l'extase. Mais les larmes étaient juste des larmes de fatigue. Comme j'en ai eu cent mille avant toi, et avant d'arriver jusqu'à cette ligne. Comme j'en ai eu cent mille, comme pour dire des millions, des milliards. Comme pour dire. Le vivant se fatigue de lui-même, et c'était là ce qui m'arrivait. Demain était sombre, pourtant ouvert, mais sombre, possible mais sombre, et le vivant se fatiguait de lui-même. Six heures de plus ou six heures de moins, comme c'était bien à l'époque, dans le dos des autres, de s'envoyer en l'air.

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Commentaires
A
Le problème c'est que dans la littérature, être confuse et subjective n'est pas une tare. Et dans l'écrit, c'est même un choix, un engagement, car il y a des histoires, de famille ou de personnages, ce qui revient au même, qui ne peuvent s'écrire que dans la Grande Confusion, et dans une certaine forme de...Boucles. La logique n'est pas utile lorsqu'on décide de transmettre une émotion à travers une phrase, le sens non plus. La cohérence, la logique, la clarté, voilà ce qui définit souvent les marchands de lumière et les grands enseignants qui soutiennent que la vie est une chose merveilleuse, qui vaut la peine d'être vécue malgré son horreur et qui est une chose saine avec l'amour, blablabla. Il ne faut pas se fier aux apparences. <br /> <br /> Autant je crois être vraie à tes yeux dans ce post, autant je le suis dans ceux qui ne te plaisent pas. La question est là finalement. Mais tu n'y penses pas. Attention à ne pas plaquer tes désirs, tes propres visions sur les autres Francis. Attention à ne pas dévier, mon brave.<br /> <br /> De plus, et comme toujours, je ne vois pas ce que tes remarques personnelles viennent faire là : pour toi, je raconte mon "microcosme parisien" (j'habite pas loin mais dedans, pas encore), dans lequel apparemment je me vautrerais avec toute la complaisance nécessaire (je vois mal les habitants de Paris, peu importe leur milieu social, allez fréquenter autre chose que Paris. Mais peut-être devrais-je, à ton image, me faire des connaissances et des liens à Strasbourg). En plus d'être étrange et fausse, cette façon que tu as de me considérer d'un point de vue presque amical (ne me fait pas cet honneur) me paraît inappropriée et à cent mille kilomètres de ce que j'essaie de dire à travers ce blog. Donc pour les personnes avec la neutralité nécessaire dont tu parles, j'imagine que je ne dois pas commencer par toi.<br /> <br /> Sur ce point précis, je te dis à la prochaine fois, non ? Je suis bonne à me répéter sans cesse. Je suis même bonne qu'à ça. Hé. <br /> <br /> Regarde comme c'est crétin ce que tu racontes : "votre style de vie (ou de non vie)". <br /> Y aurait-il des gens qui ne vivent rien ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là. En fait, si, j'ai menti : si tu estimes, à tes yeux, que certains mènent une non vie, j'imagine également, mais ce sont juste des suppositions, que tu fais partie du camp de ceux qui ont une vraie vie, du camp des forts, du bien, des blancs, des anges, de ceux qui sont dans la vérité, et qui regardent "non vivre" les autres, qui sont noirs, dans le camp des faibles, du mal, des démons, du mensonge, des assassins.<br /> Tes jugements de valeur auraient droit de cité dans un texte littéraire à la limite. Mais là, ça se dégonfle comme une baudruche, mon très cher.<br /> <br /> Et concernant ta remarque sur "l'Atlantique à la nage", je suis dans le regret de t'annoncer que ça non plus, tu n'as pas su le lire. C'est dommage parce que je n'attendais pas forcément un avis sur la question, ni même le tiens en particulier : ça n'appelait rien, ce n'était pas un appel. Ce n'est pas un appel que je lance, tu sais. J'écris juste ma petite oeuvre en construction.<br /> <br /> Sinon, un détail amusant : t'as l'air d'aimer l'argent, et en particulier le mien, si tu veux je t'en donne, mais tu promets de relire correctement, sinon t'auras rien. J'aime pas l'argent, mais j'en ai des tas, des tonnes même, comme tu le penses. Hé.
F
contrairement aux autres habitudes,celle -ci en est un bonne,encore faut -il s'y tenir le plus souvent...Ce post est beau car sincère et vrai,on y rencontre ' Angeline la vraie '<br /> Dans le dernier lien envoyé c 'était surtout la ville de... Nancy qu'il fallait retenir...<br /> Pour conclure je dirais que c 'est un pas en avant de savoir et comprendre ses failles,il en est une autre beaucoup plus ardue,celle d'être cohérente et objective et aller jusqu'au bout des choses...,je trouve malheureusement que vous vous complaisez dans votre microcosme parisien,artificiel et vide,vous n 'explorer pas toutes les directions possibles vous vous cantonnez dans votre ' petit monde ' bien clos alors qu'il y a certainement quelque part des personnes avec suffisamment de neutralité car à des années lumières de votre style de vie ( ou de non vie ) qui pourraient sans doute vous accompagner un bout du chemin sans rien demander en échange. Et puis pour aller au States pas la peine de traverser l'Atlantique à la nage,il y a les avions pour ça et l 'argent vous l 'avez,je ne vois donc pas le problème...
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