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Les Récits de la Maison des Morts
Les Récits de la Maison des Morts
12 mars 2006

Elle serait mon Frère de Lumière si...

back_to_batman

Elle était très contente de sa Modus. Elle trouvait qu'elle passait partout, avec ses gros clignotants, elle est allée à l'aéroport pour retrouver son mari, le pilote. Dans la Modus, tellement ils étaient heureux de se retrouver, elle l'a embrassé goulûment. Il était surpris mais content. Sa bouche entière offerte à sa bouche, il ne comprenait pas, sa femme avant, très prude, tout d'un coup lui retroussait les bourses pour le sucer avec volupté. Ce n'était pas comme si on écartait deux globes, et qu'on frémissait d'avance sur la rosette. En fait, ça lui donnait des sensations inexplicables, liées au stress qu'il pouvait abandonner à présent. Comme moi tout à l'heure, sans appréhension, avec G., lui retrousser la minette. Qui n'avait rien d'une rosette palpitante. On en rajoute beaucoup pour se donner un genre, mais ça pulse, le sang, dedans. La Modus était neuve. Lui, par contre, il aime les petites filles, à la campagne, certaines de ses voisines, elles y sont passées, il caressait seulement, mais elles s'en souvenaient, devenues adultes. Elles n'avaient jamais rien dit à personne. Il se masturbait en pensant à elle, dans le noir de sa chambre, la nuit. Il regardait le sperme tomber sur le plancher ciré, il en ramassait sur ses doigts, un mois avant il y avait eu une éclipse. Il aime la texture, souvent ils aiment la texture. Ils aiment comment c'est fait mais pour lui donner un sens, ils ne sont pas très malins. Ma mère a eu une enfance très dure, du coup elle est peut-être devenue comme elle est à cause de ça (hum). Son père la battait, dans la campagne portugaise, à six ans, arrachée de l'école pour les champs, garder les chèvres, comme moi je fais, ainsi que les moutons, et les brebis. Il faut garder tout le monde sinon en littérature on n'est pas crédible. Sinon on fait un bon coup et ceux qui font des bons coups ne sont pas ceux qu'on croit. Un jour elle a vu un de ses voisins sur un tabouret dans un champ. Bizarre. Non, il emmenait un tabouret. Et puis il est monté sur le tabouret. Et il a fourré une vache. Ensuite, des semaines plus tard, elle l'a vu faire avec une chèvre. Au Portugal. Il paraît que les Arabes aussi, on entend souvent les gens, dans les pays civilisés, ils ont moins de zoophilie, plus d'homosexualité. Enfin d'après les statistiques que je viens d'inventer. Lécher cette partie, cette chair qui réagit, qui bouge comme un enfant en soi, une partie un peu spéciale, un morceau qu'on voudrait presque...rendre...Lui faire un culte quoi. Lécher, tu utilises quelque chose pour remplacer la pénétration de l'homme ? Je m'étais posée la question, avant d'attaquer, avec Marjorie et un client. Mais bêtement. Je prenais les choses comme elles venaient, je me disais : sois mécanique, il le faut absolument. Je me disais : enfermement pour enfermement, le tiens est juste plus intense, il faut savoir encaisser. Le pire qu'on puisse faire sur cette terre ce n'est pas de briser un coeur, c'est de priver quelqu'un de nourriture ou de lui donner la mort. Ou de lui briser le coeur de manière à ce qu'il ne puisse plus jamais le recoller. Jean m'a envoyé des photos de pendus décrochés tardivement, pour me dégoûter. Jean pense à moi dans son malheur. Jean est un ami. Je vous le dis, parce que je n'ai jamais eu d'amis, à part Claudia, mais voilà. Snif. De toute façon c'était ma faute. Elle se couche et puis il vient vers elle, lorsqu'il lui caresse les seins, elle a envie de le tuer, elle sait pas pourquoi, elle en marre, mais toujours se laisse pénétrer. Elle va voter pour Jacques Chirac aux prochaines élections présidentielles. Elle lui dira, rien que pour l'emmerder, il est communiste, son mari. Il se couche et puis il lui prend un sein, elle se dit : alors, là, tes idées révolutionnaires, elles se résument à mon sein ? Elle a la haine contre lui. Elle ne sait pas trop pourquoi. Peut-être pour ce fer à repasser qu'elle a eu pour Noël (il est communiste basique). Mais toujours elle se laisse pénétrer même si ce n'est pas une grande révolution. Elle l'aime toujours un peu dans le fond. Il faudrait plaire à tout le monde en littérature sinon on ne garderait personne. Elle adore, elle, lorsque le sperme est liquide, qu'il gicle en saccades, on dirait que ça ne va jamais s'arrêter. Mais toujours ça fini par s'arrêter, ensuite, ça dégoûte. Moi je préférais lorsqu'il était plus épais, mais pas crémeux, crémeux c'est dégueu, c'est inutile, pour qu'ils sortent ça, d'eux. De leur ventre. C'est une mission, pour eux me dit-il. Surtout chez les gays, c'est le résultat qui compte, à la fin, tu as pris ton pied ? C'est quoi ? Pour toi ? Les Récits de la Maison des Morts ? C'est l'histoire d'une fille qui en ce moment arrive à jouir avec une autre fille et pourtant elle est pas lesbienne. Mais elle sait utiliser la gachette comme personne, je dois dire. Je l'ai déjà dit avant, mais j'oublie mes rapports sexuels. Je n'en garde aucun souvenir. Sauf de certains que je ne vais pas répéter ici. Je n'ai même pas envie. De m'en souvenir. Lui par exemple, il s'en souvient, la première fois qu'il a demandé à une femme de chier sur son ventre, il a étalé, il a eu de l'électricité partout dans le corps, dans le pénis surtout mais dans les orteils aussi. L'odeur, ça le faisait...C'était comme un déclic, comme une prédisposition à la merde. On évoque la merde, surtout pour l'art, surtout pour le lard comme le mien. Tu veux encore combien de tranches comme ça, répétitives ? C'était lié à sa petite enfance ? Non tu parles. Alors ensuite il a demandé à la fille de lui faire dans la bouche, il avait une grosse crotte et il faisait mine de mâcher, il était au paradis, il me l'avait dit. Il avait essayé. Avec moi, il voulait mon étron dans sa bouche, j'ai catégoriquement refusé, ainsi que les baisers, malgré les billets qu'il alignait. Ce n'était pas ce genre de plans un peu extrême dont il fallait se souvenir, au Collège on disait bien que Dorothée s'était enfoncée une banane dans le con, entière et qu'elle avait eu des problèmes pour la retirer. C'est inutile, de toute façon, ça sort d'eux, de leur ventre. La mission est terminée, ils sont fatigués, il faut dormir, tout le monde le sait. A chaque fois ils se répètent, le soucis, qu'ils ont, d'être neufs à chaque fois, car à chaque fois ils pensent que ça va être merveilleux, qu'on les prendra pour des amants incroyables, des perles, des bijoux. Il y a un livre de Modiano, La Petite Bijou, tu l'as lu ? Il lisait ça, il était étudiant. Il aimait Jean-Jacques Goldman. Il avait un ongle incarné, il se sentait vide, le matin au réveil il se masturbait, il prenait une douche, il prenait un café. Tous les matins, comme toutes les littératures d'aujourd'hui, mécaniques, répétitives, ouf, j'évite : "bourgeoises". J'évite de justesse, et encore. Ouf. Je n'en suis pas certaine. Peut-être qu'un jour je vais être récupérée, comme tout est récupéré, et que je vais devenir bourgeoise, mon écriture aussi, et que je vais m'embourgeoiser et raconter des histoires logiques, bien montées (comme les putes) qui endormiront tranquillement la masse déjà sous hypnose, les gens sous hypnose collective depuis longtemps, très longtemps. Elle n'aimait pas, dans son boulot, voir des hommes lui imposer leur anus à lécher, de plus en plus. Dans la cabine téléphonique, c'était juste un plan exhib, le mari retroussait la vulve de sa femme à grands coups de langue (elle était longue et mobile comme un boa), tout autour de la cabine les mecs se masturbaient, ils n'avaient pas le droit d'entrer pour toucher, ils devaient éjaculer sur les vitres de la cabine téléphonique. La lune était pleine. Un loup-garou courait dans les bois, il venait de violer le petit chaperon rouge, défoncée, qui se remettait, le visage en sang. Tous les jours, tous les soirs. Il l'aimait, mais il n'était plus certain...de...Il hésitait. Il ne fallait pas rester. C'est l'histoire d'un mec il a été dégoûté des hommes, comme ça, tout d'un coup. Son coeur s'est retourné, et les femmes sont revenues. Ce genre d'accidents arrivent. Même si c'est pas vrai. Ils croient être de bons amants. Ils aimeraient tellement être satisfaits, à travers quelqu'un, utiliser quelqu'un comme on utilise quelque chose. Tous les matins, tous les soirs. La fatigue les surprend, la fatigue de briller, cette conversation de soi-même à soi-même, cette psychologie de bazar que j'évoque et qu'ils se jouent dans la tête. Il s'est rasé les sourcils, il a trouvé que son pubis était mal entretenu. Il voulait payer une pute ce soir, il n'avait pas le coeur de téléphoner à son amie, qui par amitié, couchait avec lui. Pour le sexe, pour le vider. C'était purement mécanique. Elle le disait elle-même : on ne s'engage pas, on est amis, et puis c'est rare, il vient, on couche et il repart. Il me laisse et je le laisse. Dans sa voix un tremblement qu'on n'entend pas à la première écoute. Si j'avais enregistré sa voix, à force de la repasser, on l'aurait entendu, comme dans l'affreux La Voix des Morts, avec Michael Keaton, un navet illuminé par ce bel acteur sexy (ses yeux sont comme un organe sexuel en plus). Elle s'est enfoncé le balai, pour jouir une fois, elle a eu mal ensuite pendant des mois, elle avait attrapé une cochonnerie que le manche du balai lui avait refilé. Son mari aimait la prendre. Par l'anus. Elle avait eu peur la première fois, mais ils avaient utilisé des produits, avec une poire et puis des crèmes pour rendre l'anus plus élastique. Il encourageait sa femme à être plus : "ouverte". Il parlait souvent d'échangisme, sur internet des témoignages qui montrent qu'on peut être épanoui en pratiquant l'échangisme, c'est un piment, et puis c'est pas tromper, c'est tromper ensemble. Moi, je montre qu'on peut vivre après un meurtre et qu'on peut vivre et qu'on peut écrire et qu'on peut se cacher et qu'on peut se meurtrir et qu'on peut vivre et qu'on peut encore écrire, l'écrire, et qu'on peut être bien, parfait, clair, mais ça n'a rien à voir (hum). Dans le métro, c'était un grand fantasme, une grande idée, des racailles, trois, avec force, leurs grandes et grosses bites noires, elle serait obligée de les sucer, ils auraient des couteaux. Elle avait ce grand fantasme. Ensuite elle serait inondée de semence, et ensuite elle se prendrait un coup de couteau dans le ventre et ils partiraient en lui crachant dessus. C'était son grand fantasme, mais le passage du coup de couteau, les gens se sont regardés, gênés. Ce n'était pas un peu extrême quand même, a dit ensuite quelqu'un, en se posant sérieusement la question ? Elle s'imaginait survivre bien sûr, allongée là, dans le métro, pleine de sperme, parisien, le métro, le sperme il venait de la banlieue, rien à voir donc, on n'est pas de la même famille, nous n'avons pas les mêmes valeurs, style. Elle était tellement déprimée qu'elle ne supportait même pas qu'on lui dise bonjour. Elle se demandait alors : quel mal on veut encore me faire ? La sexualité était morte. Oh elle se masturbait bien mais ce n'était pas pour le sexe qui est le plaisir c'était pour faire sortir la tension, les hommes ont plus de facilité pour faire sortir cette tension, après l'éjac, mais de toute façon ça revient après. Tôt ou tard, plutôt vite que lentement, elle se faisait mal, un jour elle a tordu une lèvre jusqu'à pleurer, en rage, elle avait peur qu'on lui dise bonjour et qu'on l'aime. Elle n'arrivait plus à supporter l'éventail des sentiments humains qui ne se limitent pas à l'amour ou à la haine comme on voit dans les blogs des amateurs de fées, elle trouvait que c'était trop dur, que dehors le monde était trop difficile,qu'elle n'y arriverait jamais et que de toute façon, elle n'avait plus tellement envie d'essayer. D'essayer à faire quoi ? Certains hommes dans son quartier, ils voyaient qu'elle était folle, les gens n'aiment pas ceux qui vont mal, ils se disaient que...Elle s'imaginait beaucoup de choses. Elle a même dit à sa soeur qu'elle avait été violée dans son enfance. Toutes les expériences de l'humanité, comme si ça se confondait dans un seul être, à bout, à bout de force. Il ouvrait la bouche, j'écartais mes lèvres et je pissais. Je ne voulais pas que...En fait, les zéros sur son chéquier (chèques, cartes bancaires, cocaïne, ma WonderWoman Mon héroïne) m'avaient convaincu qu'il était nécessaire d'aller au bout du n'importe quoi. J'étais vraiment pas intéressante avant (mais, taisez-vous). Plus ils étaient jeunes et mieux c'était pour lui. Un gros bedonnant, le parfait cliché, les petits yeux derrière des verres trop grands, le parfait pédophile, même s'il ne faut pas se fier aux allures et apparences, ce n'est pas parce que vous portez une robe de bure que vous êtes un Frère de Lumière (comme sur la cassette d'une femme qui reçoit des messages de l'au-delà de frères de lumière et qui parle de l'apocalypse imminente que m'a passée Jonathan, il était sexy, lui aussi). Mais, la morphopsychologie me disait le contraire. Je le sentais. Bedonnant, malicieux, mauvaise malice, je dirais, et il faisait du tourisme sexuel. Pour du sexe, contre de l'argent. Ses clients et moi on faisait le même métier sauf que moi j'avais vingt ans et eux dix voire quinze ans de moins. Des petits noirs croustillants, il en prenait quatre d'un coup, il demande à un gamin de huit ans qu'il ramène ses copains dans sa chambre d'hôtel, discrétion assurée. Il les sodomisait chacun leur tour. Vite et bien fait. Il est en prison aujourd'hui et je devrais y être moi aussi, dans une prison pour femmes, dans une prison pour hommes, je serais retrouvée morte, d'un coup de couteau, par terre, avec du sperme de la banlieue plein le visage. Le ciel était souvent gris pour Patrick. Mais il aimait la nature. Uriner contre un arbre, un jour un garde forestier de mauvaise humeur lui a dit : arrêtez de pisser sur les arbres bordel. Il était homosexuel. Véridique. Ils se sont parlés, ils se sont promenés, ils se sont sucés, ils ont bu un café. Il paraît que si t'avales tu ne risque pas le sida. Il paraît. Comme de vivre avec, c'est presque devenu cool pour certains. Bedonnants. Au parc, il voyait les enfants jouer, il bandait. Il ne pouvait pas s'empêcher. Il ne voulait pas. Il ne comprenait pas, ça le dépassait, il avait prétendu ça. Et c'est vrai, la haine vous dépasse, ne résistez pas, ça me dépasse, parfois ce que j'ai fait et je n'ai pas conscience certainement de la gravité de cet acte (au contraire, je savais que je devais le faire). Dans sa cellule, il écrivait des poèmes, il dessinait, il apprenait un métier. Les charges pour un bistrot c'est hallucinant. Une femme qui reçoit des messages de l'au-delà, un peu hallucinée, elle n'était pas la seule, elle ne l'est pas, ne le sera jamais. Des gens criaient lorsqu'elle parlait d'apocalypse. Il se sentait triste lorsque la photo a été prise. Il lui a dit. Le soir, après le repas, il a trouvé que c'était pas juste. Ce qu'il m'avait dit, avant et il s'était excusé. Il était allé se laver les pieds dans le bidet, c'était en été. Il ne faisait pas trop chaud, il faisait nuit. Il est allé par la suite manger un cône, dans la cuisine. Il est allé dans la verranda et il a vu Marine avec Christophe, à côté de lui, sur la chaise longue. Elle le suçait. Elle était nue. Elle a regardé à côté. Elle l'a vu. Elle a continué, de sucer Christophe, son mari. Lui, il mangeait une glace, ses amis, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, ça ne l'excitait pas, les paroles de Christophe encourageant Marine : vas-y suce moi ma belle...Oooohhh. Huuuummmmm (à ma grande honte je ne sais pas faire l'onomatopée d'un soupir, donc ici, il y a un soupir, de jouissance qui monte). Lui il continuait de sucer son cône. A la fraise et à la vanille. Il a regardé la superbe vue, la nuit toutes les lumières de la ville là-bas au loin sont allumées, toutes les villes de la planète, toutes les grandes villes. Rien n'aurait pu sortir son esprit de sa grande solitude. Elle était presque persuadée qu'il fallait taper fort sur le dos de son enfant pour le faire rôter. Son premier était grand, il aimait Spider-Man, Superman. Son second l'épuisait. Elle pesait trente-six kilos. Son mari ne s'inquiétait pas. Il ne voyait pas, lui qui était à côté. Un jour elle a tapé plus fort et le gosse, il s'est évanoui, le bébé. Il faisait beau pourtant dehors. Le soleil était comme on l'aime, se le représenter. Il est pourtant toujours là, la nuit, ou quand il pleut. Toujours il est là. Lui. Pour moi. Et toujours ils brillent mais pas pour tout le monde, pas pour tout le temps. Il a des chèques, des zéros à offrir. Je veux être une zéro de plus. L'étoile, tu vois, agressive, elle va mourir il paraît dans des milliers d'années. Elle a essayé de réanimer son bébé. Elle pleurait, son premier qui jouait avec des bonhommes de Spider-Man il ne comprenait pas. Son papa lui avait même imprimé la photo du nouveau Superman, Superman Returns, de Bryan Singer. Il l'a montrée à l'ambulancière. Elle était tellement paniquée sa mère qu'elle a pas pensé téléphoner au secours tout de suite, elle obligeait son gosse à boire, mais il était devenu bleu. Elle avait dû décoller quelque chose. C'était un garçon. Et puis elle s'est évanouie. Elle s'est réveillée à l'hôpital. C'était le gosse, qui avait trouvé sa mère et son petit frère par terre dans la cuisine. Il avait donné l'alerte. Cinq ans je crois. Elle a été internée dans mon service. Les infirmières avaient toutes des frissons d'après je ne sais plus qui. A cause de cette histoire effroyable. Elle se souvenait de la conception de son enfant, elle pesait plus de quarante kilos à l 'époque, et elle avait sucé son mari, parce qu'elle aimait sucer son pénis, et qu'elle l'aimait lui. Il l'aimait tellement qu'il voulait bien, lui pour qui ça n'était pas indispensable la fellation. Il faisait du soleil pourtant.

superman_returns

Tandis que c'était terminé, les vagins lubrifiés, moi. Je me sentais fébrile mais sur les rotules. J'étais étonnée. Tout ce qu'on peut se faire entre femmes, c'est...c'est...Enfin ça va plus loin que lorsqu'on vous paie pour le faire. C'est mieux de ne pas commercialiser ce genre de choses (ces gens-là). Je ne voudrais pas que tu sois mon Superman si c'est pour... Tu ferais un beau mannequin un peu racée espagnole, bien que tu ne le sois pas vraiment. Comment les hommes ont pu se retenir tout autour de ton bar, ne pas gicler sur le bois  et les sièges ?

Les cumulus passent et dans la chapelle, alors que l'orage arrive, quelqu'un a mis une bougie pour la Vierge qui regarde au ciel, pour implorer ou pour témoigner de son passage, en ce jour d'été de mon anniversaire, passé au Portugal, pour me promettre à moi-même que plus jamais je ne laisserais la peur m'amener à l'abattoir.

Je ne sais pas tenir mes promesses, je n'ai aucune parole.

catwoman

ANGELINE

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Commentaires
A
Evidemment je préfère me dire que vous êtes sourde ou pas encore rentrée de... mais ça n'empêche l'angoisse et les mouches qui volent sur votre silence ...
A
"Les cumulus passent et dans la chapelle, alors que l'orage arrive, quelqu'un a mis une bougie pour la Vierge qui regarde au ciel, pour implorer ou pour témoigner de son passage..."
A
Quelqu'un voudrait un terroriste dans l'avion ?<br /> <br /> Regardez celui-là, il a l'air louche et très porté sur le slip de Superman. Pour un (censure américaine), après tout, c'est on ne peut plus classique. <br /> <br /> Hum.
M
Ton superman a un petit kiki mon pote.<br /> Je trouve le texte un peu snobish, vaguement racoleur, outrancier, décadent.<br /> <br /> Ton Mahmud qui t'aime.
R
Ce texte est magistral et bouleversant, j'en ai les larmes aux yeux. <br /> <br /> Tu es magnifique.
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