Les Effroyables (Signes apparus dans l'air)
Tu as parcouru le Grand Monde
Sans attendre la belle rencontre
Avec le coeur à portée de montre
Jusqu'aux fosses mortuaires les plus profondes
Tu avais de Beaux Rêves
Et de l'amour dans les mains à vendre
Avec le coeur toujours prêt à rendre
C'est dans ton souvenir que le vent se lève
En ce mois d'août si froid
Tu allais sans t'essouffler
Droit devant toi
Comme un valeureux chevalier,
Mais ton cheval est tombé malade
Et ses sabots n'ont plus voulu le porter
Avec le coeur comme prométhée
Tu as su fermer ses yeux devenus fades
Et ce fût à cet instant
De révélation et de chagrin
Que le ciel devint clair comme les yeux d'un enfant
Avec la peine du coeur qui restait sur sa faim
L'éternité n'était rien dans la balance
La mort touche autant les chevaux que les femmes
Et c'est alors que le chemin se montra dans ton âme
Prêt à donner à ton regard une autre chance...
...Celle qui ne se dit qu'en murmures...
...Avec les effroyables du coeur comme armure...